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Reseau Vert

Une rue verte et belle

Et si on changeait d'air: une rue, allée de végétation

Créer le Réseau Vert, c'est réhabiliter 140 km de rues et environ 100 km de contre-allées, terre-pleins, avenues ou boulevards, tout un espace urbain à repenser, une occasion unique d'envisager des solutions jusqu'ici inexplorées.

C'est en faisant appel à l'imaginaire et aux cinq sens des promeneurs que l'aménagement végétal des rues du Réseau Vert doit suggérer la "sensation de nature".

La vue

Il est primordial de composer un paysage végétal qui rappelle la variété, l'hétérogénéité, les discontinuités de la nature. Pour cela, plusieurs possibilités :

• Casser la perspective rectiligne des rues en décalant irrégulièrement les plantations et offrir ainsi dans certaines rues un horizon à dominante végétale. C'est aussi une manière plus agréable de concevoir des ralentisseurs.
• Employer une plus grande diversité d'espèces, afin de varier la taille, la couleur, la
date de floraison et de feuillage tout en privilégiant les plantes spontanées en Ile-de-France.
• Utiliser mieux l'espace. En employant par exemple des structures modulaires porteuses de plantes (grimpantes ou de rocaille). En peuplant des pièces d'eau de plantes aquatiques, etc.

L'ouïe

Le son vient du mouvement, ce qui n'est guère la caractéristique des plantes... Mais bien des espèces végétales attirent les oiseaux ou les insectes (papillons, coccinelles, abeilles...) qui eux, en plus d'un élément visuel supplémentaire, peuvent apporter quelques bruits familiers de la nature. Le mieux est de leur ménager des abris, par exemple à l'intérieur de haies épineuses (prunelliers, aubépine, églantiers, épine-vinette,...). Le bruit de l'eau est également très bucolique, et il est facile d'aménager quelques cascades...

L'odorat

Il est inutile d'insister sur la force d'évocation des odeurs et sur le dépaysement que pourrait créer le passage de l'essence de voiture aux essences végétales. Le tout est d'y penser en choisissant les espèces à planter...

Le toucher

Outre le manque réel de jardins, la séparation physique actuelle entre plantes et citadins (arbres en cage, pelouses interdites, jardins fermés la nuit...) est certainement ce qui contribue le plus à développer cette sensation qu'ont les Parisiens d'habiter un univers minéral. Pourtant, il existe des variétés de gazons résistants au piétinement, où l'on peut se promener et s'allonger agréablement. Et il est facile de prévoir des
aménagements (tables, chaises...) permettant un meilleur accueil des promeneurs dans des lieux qui, après tout, sont théoriquement conçus pour leur agrément !

Enfin et surtout, il est essentiel d'associer les usagers à la conception du paysage végétal, dès le début par la concertation, et par la suite par des études de fréquentation. C'est la condition première de la qualité.

Le goût

Il n'y a aucune raison de ne pas utiliser des arbres fruitiers et autres plantes comestibles en milieu urbain. Surtout si l'on réduit la pollution. Les vendanges de Montmartre (18e) ou du passage Bourgoin (13e) pourraient faire école... Pourquoi pas les fraises de Belleville, les pommes de Passy, les cerises de Vaugirard ou les prunelles de la Butte-aux-Cailles ?

La reconquête de la rue ne doit pas entraîner la création d'une voie artificielle (ex : petits pavés roses et bacs à fleurs) mais tout simplement permettre de retrouver une certaine atmosphère (un habitant du 11e)

 
Association Réseau Vert
32, rue Raymond Losserand, 75014 Paris, Tel. 01 42 71 04 14, Fax. 01 43 35 14 06
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